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C’est alors sans surprise que nous rencontrons de plus en plus dans nos pays voisins des opérateurs économiques burkinabés qui ont choisis de s’y installer provisoirement pour sauver leurs activités dans l'espoir que les choses s’arrangent le plutôt au Burkina Faso. Si le mouvement des partenaires financiers obéit à une logique économique, il est alors normal de nous inquiéter sur la fuite accélérée de nos principaux partenaires financiers.

Selon certaines informations persistantes, le groupe ''AGA KHAN'' envisagerait de se retirer de la compagnie aérienne ''Air Burkina''. Si cette décision venait à se concrétisée nous déduirons malheureusement que les investisseurs, non seulement évitent la destination Burkinabé en attendant des cieux nouveaux et plus claires dans la gouvernance, mais que ceux qui y sont déjà quittent le ‘’navire sans jus''.

On est aussi tenté de s'interroger si les différents incidents provoqués par le ministre de l'intérieur Simon Compaoré ne seraient pas les motivations accélératrices de cette susceptible décision du groupe AGA KHAN de se retirer de Air Burkina !

En effet, sous ordre direct du ministre Simon Compaoré deux leaders de l'ex parti au pouvoir (CDP) avaient été débarqués de force sans notifications administratives ou judiciaires des aeronefs de Air Burkina qui devaient les amener sur Abidjan où réside présentement l’ex président du Faso, Compaoré.

• Des policiers qui montent dans un avion pour débarquer des passagers, 02 fois de suite sans notification préalable d’une quelconque interdiction de voyager ni poursuite judiciaire. Pourquoi ne les avoir pas mis aux arrêts ni soumis à un interrogatoire si ces passagers représentaient réellement un danger pour la sécurité intérieure?

• S’il est facile à un ministre de la république, fut il de l’interieur, d’extraire des passagers ayant accompli normalement leurs formalités d’usage jusqu’à l’avion, en violation flagrante de leur liberté élémentaire au Burkina, les investisseurs ont de quoi vraiment s’inquiter et fuirent la cité.

Malgré que le président Kaboré a essayé de recadrer les choses en présentant ses excuses honteusement à la place de son premier ministre et de son ministre fautif au CFOP et aux deux victimes, il faut reconnaitre qu’il aurait gagné en confiance de la part de ses concitoyens et des potentiels investisseurs en envoyant un message Claire et sans ambigu par le limogeage pure et simple de Simon Compaore.

Cette disposition aurait rassuré les burkinabé de la responsabilité réelle de Roch Kaboré sur la gestion du pouvoir actuel, de même que les investisseurs seraient aussi convaincu. Mais malheureusement le pouvoir actuel souffre d'un manque de légitimité nationale du fait qu’il y ai eu transmission de pouvoir après des exclusions sans pareilles dans une élection démocratique au Burkina Faso. Les récentes violences électorales confirment l'absence de démocratie dans le Faso actuel.

Préférant protéger son ami ministre Simon Compaore, ‘’chef supreme des Kogleweogos'', Roch Kaboré accorde une prime à l’arbitraire et aux violations des droits élémentaires des citoyens comme à l’époque des CDR (époque de la révolution)…


Jean Yves Diallo,

Air Burkina

Air Burkina

Tag(s) : #Burkina, #Lwili
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