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ROCH KABORE face au DESTIN IRRÉVERSIBLE DU BURKINA FASO, l’explosion est-elle inévitable…

« tu fais, on te fait et il y a rien »

Le Burkina Faso se porte mal, le nouveau président l’a su maintenant. Les contestations sociopolitiques qui ont abouties à la démission de l’ex président Blaise Compaoré ne semblent pas portées les fruits escomptés et promis aux populations. Telle est la triste réalité de nos jours au pays des hommes intègres de l’actuel Président Roch Marc Christian Kaboré, ex barron du régime déchu.

A lire les différents rapports diplomatiques et des ONG, une explosion sociopolitique dans ce pays les jours ou mois à venir ne serait pas une surprise pour tous les observateurs de la vie politique du Burkina.

Rien ne semble aller comme dans un Etat de Droit et de démocratie. Depuis l’accession au pouvoir des anciens caciques (Salifou Diallo, Roch Kaboré, Simon Compaoré, Larlé Naaba…) de l’ex parti au pouvoir, les institutions de la république se retrouvent dans une impasse jamais vu au Faso. L’appareil sécuritaire (Police Nationale, Gendarmerie nationale, Armée nationale…) est très grippé donnant naissance aux groupes autonome d’auto-défense appelés ‘’Koglweogo’’. Ces derniers par ignorance des droits de l’homme, utilisent des pratiques précoloniales pour lutter contre le banditisme. Le nouveau ministre de la sécurité, Simon Compaoré qui semble lui aussi ignorer ses prérogatives de garant de la sécurité nationale, s’est laissé engloutir par ces hors-la-loi (koglweogo) qui font parler d’eux chaque jour sur l’ensemble du territoire.

Incompétence ou panique au sommet de l’Etat !

Le constat est clair, le régime en place a peur de perdre son pouvoir avant la fin de son mandat de 5 ans, mais est-ce évitable ?. Un régime à plusieurs têtes où la guerre de clan fait rage depuis les élections municipales du 22 mai dernier. Entre incivisme et violence physique, les militants du MPP, parti au pouvoir dévoilent au grand jour leur réelle intention de gouverner par la violence et l’injustice. Ce qui convient à l’expression suivante « tu fais, on te fait et il y a rien » dont les leaders de l’actuel MPP aimait utiliser à leur époque de gloire sous l’ancien régime.

Depuis Octobre 2014 à nos jours, des citoyens ont vu leurs biens détruis par des manifestants avec des pertes en vies humaines, mais aucune enquête crédible n’est ouverte pour un éventuel dédommagement. La volonté de Salifou Diallo de conserver les ruines de l’ancienne assemblée nationale vandalisée sonne comme une prime à l’incivisme et à la destruction des biens privés et publics sans être inquiété. La fuite des investisseurs est alors déclenchéé.

De l’Etat de droit à l’Etat voyou !

  • Agression entre population pour cause de choix politique
  • Assassinat de citoyens
  • L’instrumentalisation de la justice militaire pour des fins politiques
  • Le chantage politique
  • La faiblesse diplomatique du régime actuel
  • La dégradation du climat économique
  • Les contestations sociales (grèves des syndicats…)
  • La défiance de l’autorité de l’Etat par les citoyens…

Le Burkina Faso est comme une barque sans capitaine et sans destinations déterminées.

Tous les analystes politiques sont unanimes que le salut ne viendra que d’une nouvelle classe politique émancipée pour taire les haines politiques et remettre le pays sur les rails de la stabilité et de l’Etat de droit. Le plutôt serait le mieux sinon ce pays qui a fait la pluie et le beau temps dans la sous région sous le leadership de l’ex homme fort Compaoré risque de vivre la page la plus sombre de son histoire.

Par Antoine T. Zanga

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